Pour certains élèves, les enseignements scolaires, notamment scientifiques, ne font pas vraiment sens tant qu’ils ne sont pas raccrochés au monde réel.
Pourtant, ces enseignements visent initialement à permettre aux élèves d’avoir un impact sur le réel, en étant aptes à résoudre des problèmes concrets, à construire des objets pour le quotidien répondant à des besoins spécifiques…
Dans certaines disciplines, comme les mathématiques, les instructions officielles sont malheureusement un peu avares en suggestions d’applications concrètes. Il faudra se tourner vers la partie « Questionner le monde » ou « sciences et technologies » pour trouver des idées « validées » par le MEN.
Dans les pays germanophones et nordiques, l’activité manuelle au primaire est bien plus mise en valeur : en Finlande ou Norvège, les profs de primaires sont formés à certaines disciplines manuelles, et les écoles sont équipées (plus ou moins bien en fonction des villes) en matériel, tandis que des salles sont aménagées à dessein (atelier cuisine avec plusieurs fours ; atelier menuiserie avec des établis voire des machines).
En France, on n’en n’est pas encore là et on ne peut pas « faire du travail manuel pour faire du travail manuel ». Il faut pouvoir rattacher celui-ci à d’autres matières.
En maths, on pourra :
– construire des maquettes,
– apprendre à cuisiner pour un groupe,
– construire un jeu de plateau,
– coudre en apprenant à créer et se servir d’un patron,
– vendre des productions et gérer l’argent,
– planifier une semaison et le rendement attendu,
– fabriquer un livre ou une B.D.,
– relevé quelques données topographiques du quartier pour faire une carte
– faire un plan de l’école ou d’un lieu visité
– …